À partir d’un certain âge, il est plus ou moins normal de constater quelques difficultés liées à votre vision. Les organes faiblissent et les cellules vieillissent. Néanmoins, cela commence par arriver à un âge très avancé. Lorsque les problèmes de vue commencent assez tôt, c’est qu’il faut rapidement prendre des mesures au risque de perdre la vue. Si vous commencez par avoir des troubles de la vision, avant d’aller chez un opticien, il faut rapidement prendre rendez-vous chez un ophtalmologue pour diagnostiquer le mal.
Comment diagnostiquer les problèmes de vue ?
L’œil est un organe sensible et précieux dont il convient de prendre beaucoup soin. Tout au long de l’existence, il est essentiel pour mener à bien toutes les activités du quotidien. C’est pendant la jeunesse qu’il faut prendre les mesures permettant de conserver la vision le plus longtemps possible. Avec les obligations professionnelles et quelques mauvaises habitudes, les premiers signes de fatigue visuelle se manifestent à partir de 60 ans. Il est tout aussi possible que cela se produise plus tôt.
Certaines pathologies sont très graves et peuvent rapidement conduire à la cécité. C’est la raison pour laquelle il faut se faire examiner dès les premiers signes. Il existe en effet plusieurs cas de figure : troubles de la vue et de l’accommodation, troubles oculaires ou encore troubles de la vision et des couleurs. Dans ce cas, un diagnostic exact doit être effectué afin de mesurer l’ampleur du mal et d’appliquer les traitements nécessaires. Il est sage de se rendre rapidement chez son médecin afin d’éviter les complications qui généralement ne tardent pas à se manifester.
Quels sont les troubles de vue les plus courants ?
Les troubles de vue les plus courants dépendent en grande partie de la manière dont vous utilisez vos yeux au quotidien. Certaines professions sont plus contraignantes pour les yeux que d’autres. De même, certaines mauvaises habitudes aggravent le phénomène : travailler dans la pénombre, regarder trop souvent une source lumineuse, abuser des écrans d’ordinateur, de smartphone et de la télévision, ne pas reposer les yeux, ne pas consommer des vitamines et oligoéléments bénéfiques pour les yeux, etc.
La myopie
Ce trouble visuel se caractérise par une vision floue à une certaine distance. Cette dernière peut varier d’un individu à un autre. Il n’est donc plus en mesure de voir de loin. Il s’agit là d’une déficience grave d’accommodation des yeux. Elle peut survenir à tout âge de développement. Si des facteurs génétiques (prédisposition) peuvent intervenir, la myopie s’installe généralement avec l’abus de la vision de près (lecture, écrans). Des éléments purement anatomiques peuvent aussi en être responsables (un cristallin trop convergent, une profondeur d’œil supérieure à la normale, etc.
Pour éviter d’en souffrir, il est conseillé de faire des pauses régulières durant votre activité. Détourner le regard de temps en temps pour se servir de la vision de loin est aussi indispensable. Évitez d’utiliser vos objets technologiques dans le noir ou travaillez dans des salles bien éclairées. Pour corriger la myopie, des verres correcteurs sont prescrits. Ils sont dotés de verres divergents pour avancer l’image perçue sur la rétine. En cas de besoin, il est possible de recourir à la chirurgie.
L’hypermétropie
On peut dire que c’est la pathologie contraire à la myopie. Le patient peut voir de loin, mais éprouve de grandes difficultés à voir net de près. Toutefois, elle peut s’aggraver et affecter également la vision de loin. Les symptômes se manifestent généralement vers la quarantaine avec des fatigues visuelles, douleurs oculaires ou des maux de tête. Causée par un œil trop court (défaut de croissance), l’hypermétropie se corrige par le port de lunettes.
À l’aide de dioptries, l’ophtalmologue détermine la correction nécessaire pour chaque œil. Lorsque la pathologie est trop importante, un recours à la chirurgie est demandé. Deux techniques sont généralement utilisées dans ce cas : la méthode de surface ou les implants. Il faut quelques semaines d’adaptation avant de revenir à une vision correcte, mais le taux de guérison est assez élevé.
L’astigmatisme
L’astigmatisme se manifeste essentiellement par une déformation de la vision. Le sujet souffre alors d’une déformation de cornée. Une cornée irrégulière (elle doit être sphérique normalement) perturbe la convergence des rayons lumineux sur votre rétine. Ce trouble peut être associé à une myopie ou une hypermétropie. Cette malformation de la cornée peut se produire dès la naissance ou pendant la croissance. Elle résulte généralement d’une opération des yeux (cataracte) ou d’une blessure (infection).
Elle se corrige aussi soit par le port de lunettes, soit par une opération chirurgicale. Les verres toriques permettent de corriger l’image perçue par la rétine. Ils compensent l’anomalie de la cornée. La technique chirurgicale à mettre en œuvre dépendra du niveau de la maladie. L’astigmatisme léger se traite au PRK ou lasik. Lorsqu’il est important, l’on peut recourir à des implants.
La presbytie
La presbytie est un trouble de la vision de près. Cette baisse de clarté survient au-delà de 40 ans. Les lecteurs qui souffrent de cette pathologie sont obligés d’éloigner leur livre pour mieux y voir. Il leur faut par conséquent plus de luminosité pour poursuivre leur lecture. Elle est causée par une dégénérescence naturelle du cristallin. Il devient moins élastique avec le temps et perd considérablement de son accommodation. La presbytie peut apparaître plus tard chez les myopes et plus tôt chez les hypermétropes.
La prise en charge de ce trouble peut se faire avec des lunettes à double foyer ou des verres progressifs. Dans le premier cas, les parties supérieures et inférieures accommodent respectivement les yeux pour la vision de loin et de près. Dans le second cas, la démarcation (correction) est progressive entre les deux parties du verre. Il est possible aussi de faire appel à la chirurgie.
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